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Ligue des champions : pour le Paris SG, la route de la finale passe par le "Mur Jaune", ce mercredi soir

Ligue des champions : pour le Paris SG, la route de la finale passe par le "Mur Jaune", ce mercredi soir
Kylian Mbappé et le Paris SG avait ramené un match nul (1-1) de Dortmund, en décembre dernier, en phase de poules. © Ina Fassbender

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Le PSG est aux portes de la finale de la Ligue de champions mais avant de poursuivre son rêve d'un sacre inédit en C1, il doit d'abord passer l'obstacle du Borussia Dortmund et résister au fameux "Mur Jaune" lors d'une demi-finale aller qu'il aborde en position de favori, ce mercredi (21 heures).

L'histoire est facétieuse : c'est en effet la saison où la direction du Paris SG, l'entraîneur Luis Enrique et les joueurs rejetaient officiellement "l'obsession" Ligue des champions que l'équipe se retrouve peut-être le plus près d'un couronnement sur la scène européenne.

Au gré d'un exercice au cours duquel ils auront élevé leur niveau mois après mois, à la faveur aussi d'un tableau ouvert à partir des huitièmes de finale - après une phase de groupe compliquée -, les Parisiens auront réussi à rallier les demi-finales. 

Atteindre ce stade était peu envisageable en août dernier, au tout début de l'ère Luis Enrique, juste après les départs de Lionel Messi et Neymar et à l'approche des adieux de Kylian Mbappé cet été.

Une victoire et un nul contre le Borussia en phase de poules

Désormais, le PSG et sa superstar peuvent légitimement être "obsédés" par la victoire finale en C1, dont seuls les séparent trois matches, dont les deux contre le Borussia Dortmund.

Un adversaire abordable pour le PSG, malgré les déclarations de principe du jeune attaquant Bradley Barcola à l'UEFA : "On les a déjà joués deux fois cette saison, on sait que c'est une très bonne équipe".

Car en l'occurrence, ces deux matches de poule restent de bons souvenirs pour le club français - victoire 2-0 au Parc des Princes, qualification pour les 8es de finale acquise au bout du match nul (1-1) au Signal Iduna Park.

Si l'on ajoute la qualification en 2020 au bout des deux manches du huitième de finale (1-2; 2-0), sur le papier et pour les bookmakers, Paris part favori.

"On l'a démontré, on est une équipe très difficile à battre, techniquement, tactiquement, mentalement. Les statistiques sont là. C'est maintenant qu'on va jouer pour la compétition que toutes les équipes désirent. Je suis convaincu qu'on va vraiment lutter et qu'on ira en finale, c'est mon objectif"

Luis Enrique (entraîneur du Paris SG)

La dynamique de l'équipe est bonne avec le titre en Ligue 1 décroché dès le week-end dernier - après avoir éteint la concurrence dans les confrontations directes -, et une qualification pour la finale de la Coupe de France contre Lyon le 25 mai.

Le PSG sacré champion de France pour la 12e fois de son histoire

Tourné vers l'objectif d'un triplé historique, le PSG dégage une impression de confiance et de sérénité depuis plusieurs semaines, notamment à Barcelone en quarts de finale (qualification grâce à la victoire 4-1 au match retour après la défaite 3-2 au Parc des Princes).

Sérénité

Mais sérénité et PSG ne riment jamais très longtemps et une demi-finale de Ligue des champions avec le statut de favori n'aura rien d'évident lorsqu'il faudra affronter le Mur jaune du Signal Iduna Park, ce mercredi soir. Quand bien même la plus grande tribune debout d'Europe sera en configuration UEFA (16.000 places contre les 24.500 habituelles, pour installer des sièges).

Luis Enrique, qui a remporté la C1 à la tête du FC Barcelone en 2015, sait que l'essentiel, "quand les matches importants arrivent, est de contrôler les émotions".

Orphelin de sa star Jude Bellingham partie au Real Madrid, le Borussia Dortmund a de surcroît prouvé qu'il avait du caractère au cours de sa saison chaotique. Larguée en Bundesliga (5e), régulièrement étrillée comme samedi par Leipzig (4-1), l'équipe a néanmoins terminé première du groupe de C1 où figurait le PSG, l'AC Milan et Newcastle.

Les équipes probables
Borussia Dortmund. Kobel - Ryerson, Hummels, Schlotterbeck, Maatsen - Can (cap.), Sabitzer - Adeyemi, Brandt, Sancho - Fullkrüg.
Paris SG. Donnarumma - Hakimi, Marquinhos (cap.), Hernandez, Nuno Mendes - Zaïre-Emery, Vitinha, Ruiz - Barcola, Dembélé, Mbappé.
Arbitre. Anthony Taylor (Angleterre)

Et après avoir assuré contre le PSV Eindhoven en huitième de finale (1-1 ; 2-0), elle a renversé un quart de finale très mal embarqué après sa défaite à l'aller contre l'Atletico Madrid (1-2 ; 4-2 après avoir été rejoints à 2-2).

"Le match aller à Paris ne nous a pas du tout plu, on était loin de ce que l'on voulait faire", se souvient l'entraîneur Edin Terzic. "Mais c'était tout de même un match serré. Le second match ici était complètement différent. C'était aussi un match serré mais on était plus proche que le PSG de la victoire".

Et, a-t-il souligné, "on est une équipe encore plus stable et meilleure qu'en septembre ou en novembre".

AFP

 

Le résumé de PSG-Dortmund lors de la 1re journée de la phase de poules

Le résumé de Dortmund-PSG lors de la dernière journée de la phase de poules


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