Il y a trois ans, il n'avait pas pu prendre part à la première grande fête olympique du surf lors des JO de Tokyo. Kelly Slater pensait pouvoir se rattraper lors des Jeux de Paris, cet été. Mais à 52 ans, celui qui a écrit les plus belles pages de la discipline, avec 11 titres de champion du monde et 55 victoires en compétitions (un record) à son actif, a une nouvelle fois dit adieu à l'épreuve olympique.
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Gêné par les soucis physiques, notamment au niveau d'une hanche, le Floridien n'a pas réussi à se qualifier pour les JO 2024. 23e du circuit élite en 2023 (le Championship Tour), bien loin des dix premières places qualificatives pour les Jeux de Paris (dont l'épreuve de surf se déroulera à Tahiti), Kelly Slater a vu ses derniers espoirs s'envoler le mois dernier à Porto Rico, lors des Mondiaux par équipes. Cette épreuve, à laquelle il n'a pas pu participer, offrait un quota non-nominatif à la nation titrée. Mais les États-Unis ont terminé à la neuvième place.
Actuellement 33e du circuit mondial (sur 34), le plus grand surfer de tous les temps semble aujourd'hui, à 52 ans, au crépuscule de sa carrière. « Je n’ai encore rien annoncé, mais je vais bientôt en terminer », a-t-il annoncé, ce mardi, après sa première victoire de l’année sur le tour lors d’une série qualificative à Bells Beach en Australie, comme le rapporte l'AFP.
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