Rugby

Un an après, les Issoiriens racontent leur sacre face à Rumilly

Un an après, les Issoiriens racontent leur sacre face à Rumilly
Les Issoiriens avec le Bouclier. © Hervé Chellé
Il y a tout juste un an, l'US Issoire remportait le titre de champion de France de Fédérale 2 en dominant Rumilly (32-30), au terme d'une finale complètement folle. Douze mois après, joueurs, entraîneur, dirigeants issoiriens reviennent sur ce sacre. De la préparation, au match, jusqu'au retour triomphal à Issoire, ils nous racontent leurs souvenirs.

La préparation de la finale 

Claude Pojolat (président de l'US Issoire) : « La semaine de la finale restera particulière. On a passé nos journées à organiser le déplacement des supporters. Tous les jours, il fallait ajouter un bus. Au final, on en a eu 9 dont 2 de 90 places. Cela a été extraordinaire. »

Jérémy Jallut (trois-quarts centre de l'USI) : « C’est ma première finale. Il y a de l'excitation, mais aussi un peu d’appréhension. »

Claude Pojolat : « Je l’ai dit aux joueurs et au staff après coup, mais j’ai failli demander à ne pas jouer la finale à Villefranche. J’avais un très mauvais souvenir de ce stade. Lors de ma première saison comme président, on y avait disputé un match de barrage. On avait perdu à la dernière minute, 14 à 15 alors qu’à la 70e, on menait 14-0. J’ai passé une très mauvaise semaine quand j’ai su que la finale allait se dérouler à Villefranche. On en a parlé avec Dédé (Franck Théron) dans le vestiaire cinq minutes avant le match. Je lui ai dit, tu te souviens, il y a 10 ans, on était là. On ne s’est rien dit d’autre. »

Antonin Raffault (talonneur de l'USI) : « J’arrive à cette finale sur la pointe des pieds car je n’ai joué ni le quart, ni la demie, j'étais blessé. Je me suis préparé à fond, en forçant pas mal sur la préparation physique pour avoir le même rythme que les collègues. »

 

L'avant-match

Jérémy Jallut : « On part d'Issoire le matin du match. A midi, on mange au club-house du club de football de Villefranche. Après le repas, certains jouent à la pétanque, d’autres aux cartes. Moi, je ne peux pas. Je pense trop au match et j'ai le sentiment que si je joue à la pétanque, je vais sortir de ma préparation. On se réunit ensuite vers 13 h 15, 13 h 30, on marche un peu. Christophe (Rodier, l'entraîneur) prend la parole, il essaie de nous rassurer, en nous disant que c'était un match comme un autre. »

Issoire champion de France de Fédérale 2 : le soutien sans faille des 2.500 supporters

Christophe Rodier (entraîneur en chef de l'USI) : « Quand je jouais à Issoire, quand j’étais en minimes, j’ai assisté à une finale Phliponeau perdue par les juniors de l'USI. Ça avait été vécu comme un drame. Moi j’ai disputé deux finales avec l’USI comme joueur, on les a perdues toutes les deux parce qu’on faisait de ces finales, quelque chose d'exceptionnel, en disant que c’est celui qui est le plus motivé qui gagne. Les mecs de Rumilly sont motivés comme nous. Finalement, une finale c’est un match de rugby. Et pour la gagner, il faut être bon au rugby. Point final. Je ne veux surtout pas faire de ce match-là un évènement particulier. »

Mathieu Amblard (trois-quarts centre et capitaine de l'USI) : « Christophe prend rarement la parole avant les matchs. Il l’avait fait avant le match de la montée (face à Orthez). Une fois, au coeur de la saison, on lui a dit : "pourquoi tu ne prends pas plus la parole dans le vestiaire avant les matchs ?" Il nous a répondu : ‘’ si je le fais tout le temps, je ne saurais plus quoi dire quand vous aurez besoin de moi.’’ »

J’avais mal au ventre, j’avais envie de vomir. Mais quand je sors de cette foule, j’ai l’impression que rien ne peut m’arriver. 

Antonin Raffault : « Une fois qu’on monte dans le bus, on se met vraiment dedans. Et c’est après que ça nous prend les tripes. »

Christophe Rodier : « La pression monte quand on arrive au stade. »

Franck Panafieu (manager de l'USI) : « Le club de Villefranche nous a dit d’arriver au stade par l’arrière. On demande au chauffeur du bus d'arriver par devant car on sait que nos supporters nous attendent devant le stade, que les joueurs ont été galvanisés par ça en demie. Et là, c'est un truc de fou. »

Mathieu Amblard : « A la fin de son discours, Christophe nous dit : ‘’quand vous allez descendre du bus, vous allez vivre quelque chose de fort. Vous aurez sûrement envie de pleurer. Mais vous allez vous forcer à ne pas pleurer. Vous ne pleurerez qu’à la fin du match. Gardez cette force en vous." »

Jérémy Jallut : « Cette haie d’honneur sur 200, 300 mètres, c’est fabuleux. Je ne peux pas retenir mes larmes, de voir des gamins que j’entraîne, mes parents. Pfoua... C’est vraiment fort. Je me souviens que dans le bus je n'étais pas bien, j’avais mal au ventre, j’avais envie de vomir. Mais quand je sors de cette foule, j’ai l’impression que rien ne peut m’arriver. »

Claude Pojolat : « Je n'assiste pas à cette haie d'honneur. C'est une véritable frustration. Je suis invité au repas d’avant-match. Déjà, pour la demi-finale, je n'avais pas pu y assister. »

Les joueurs de l'USI ont pu compter sur le soutien de nombreux supporters.

Mathieu Amblard : « Quand je rentre dans le vestiaire, je sors mes affaires. Christophe (Rodier) arrive. Il me parle et je serre encore les dents, je suis encore pris par le moment que je viens de vivre et il me redit : "tu ne craques pas. Tu remets tes écouteurs, tu vas sur le terrain. Tu gardes tout ça pour la fin". »

Jérémy Jallut : « Durant l'échauffement, on se resserre souvent. Notamment lorsque le speaker donne la parole aux présidents. Claude (Pojolat), comme d’habitude, fait preuve d'humilité. Le président de Rumilly, lui, dit qu’il n’a aucun doute, que le soir, le bouclier sera à Rumilly. On stoppe alors notre échauffement, on se réunit et on se dit qu’il ne peut pas ne pas nous respecter. »

Le retour des Issoiriens aux vestiaires après l'échauffement.

 

Le match

Jérémy Jallut : « La sortie sur le terrain reste la plus mémorable de ma jeune carrière. Une fois que tu pénètres sur la pelouse, que tu te retournes que tu vois cette tribune bondée... Et puis, il y a les regards, les accolades avec tes coéquipiers. »

Franck Panafieu : « On prend un essai au bout de deux minutes. Là, je me dis ça va être hyper compliqué. Les questions se bousculent : Est-ce qu’on n’a pas laissé trop de jus la semaine d’avant ? Est-ce qu’on ne s’est pas planté en arrivant au stade comme on l’a fait ? »

Jérémy Jallut : « Au bout de 16 minutes, Rumilly mène 11-0. A ce moment-là, dans ma tête, j’ai presque envie que ça s’arrête-là. J’ai le sentiment qu’on va prendre une volée. Et puis, deux gros plaquages de Mathieu Amblard nous remettent dans le match. »

Christophe Rodier : « L’essai de Gaëtan (Cubizolles) arrive au bon moment (à la 39e minute, NDLR). Il vient concrétiser un temps fort juste avant la pause. On rentre aux vestiaires sur une note positive (10-11). »

L'essai de Gaëtan Cubizolles, en fin de première période, a relancé les Auvergnats.

Jérémy Jallut : « A la mi-temps, il n’y a plus de doute dans ma tête. On est revenus dans le match. »

Mathieu Amblard : « On finit la première mi-temps sur un +10. Tu es satisfait et du coup, tu es vachement ouvert aux directives du staff. Après le discours des coachs, on se parle entre nous. Tout le monde va voir l’autre. Les avants parlent de la mêlée. Antho (Bourliaud, demi de mêlée de l'USI) vient nous voir : ‘’pour telle combinaison, on va faire comme ça’’. La motivation est à 200 % Tout le monde est dans son élément. Mais la seconde période démarre comme la première. On prend un essai au bout de quatre minutes. Quentin (Ramade) tente une chistera, le mec de Rumilly s’intercale. Derrière, je veux taper au pied. Je rate mon geste. Ils disent tous que je suis nul au pied. Sur le coup, difficile de leur donner tort. Quand je revois le match, sur cette action, je mets en accéléré (rire). »

Christophe Rodier : « On est mené 25-13 mais je ne doute pas. Je sais qu’on ne lâchera pas. On a passé une saison à apprendre aux joueurs à comment réagir, dans quelles circonstances. Et puis, les remplacements sont importants. Tous les garçons qui rentrent apportent bien plus que le banc de Rumilly. »

Jérémy Jallut : « L’entrée d’Antonin (Raffault) nous rebooste. On sent l’affolement en face avant la première mêlée. »

Antonin Raffault : « A l’impact, je sens qu’on va les dominer sur cette mêlée. A la sortie, on voit qu’ils ont pris un petit coup. »

En seconde période, les Issoiriens ont largement pris le dessus en mêlée fermée, notamment après l'entrée en jeu d'Antonin Raffault.

Mathieu Amblard : « Antonin, je ne l’ai jamais vu comme ça. C’est un mec d’une gentillesse, humble pas bagarreur pour un sou. Mais là, je ne l’ai jamais vu motivé comme ça. Il n’est pas intéressant. Il ne faut pas s’approcher de lui sinon il te met une calotte ! »

Antonin Raffault : « Leur décision de faire des mêlées simulées, avec une fausse sortie sur blessure, nous avantage car au final, l’arbitre a davantage sifflé en notre faveur sur la fin de match. Je revois d'ailleurs la tête de l'arbitre au moment où il comprend que les mêlées doivent être simulées. Il n'en revient pas. »

Claude Pojolat : « Je suis de l’autre côté, sur la butte, je ne cesse de faire les cent pas pour faire passer le temps, pour me rassurer. »

Christophe Rodier : « Et puis, il y a cette action de la 76e minute, qui part de Charles Villatte, à l’opposé, Jérémy Jallut fait une passe main-main à Quentin Ramade qui la lâche sur un deux contre un d’école à Charles Renoux qui marque l'essai. »

Jérémy Jallut : « J’ai gardé pas mal de ballons pendant le match, comme à mon habitude. Là, je ne sais pas ce qui me passe par la tête. C’est un geste d’instinct. Je vois qu’à l’extérieur, ça monte fort, en pointe. En face de moi, une porte s’ouvre et Quentin (Ramade) arrive très bien. Je ne peux pas la lui donner avant la ligne d’avantage, je passe les bras et j’arrive à le servir correctement. »

Charles Renoux, auteur du deuxième essai puydômois après un magnifique mouvement.

Christophe Rodier : « On passe devant pour la première fois du match. Là, je me dis, il faut qu’on soit sérieux sur la réception du coup d’envoi et la sortie de camp. Ce qu’on n’avait pas réussi à faire en demi-finale face à Pamiers. Et là, on se refout dans la m... parce qu’on fait une réception complètement dégueulasse. »

Jérémy Jallut : « Quand je veux me relever de l’action précédente, je suis perclus de crampes. Je demande le changement qui ne se fait pas dans l’immédiat. J’ai du mal à courir. Les joueurs de Rumilly le voient. Ils tapent le renvoi sur moi et je me fais prendre le ballon sur la tête. »

Claude Pojolat : « Quand Rumilly marque l’essai, je me suis dit, c’est fini, on a perdu. On joue les arrêts de jeu. Tu as un peu toutes les émotions des matchs précédents qui se bousculent dans ta tête, tu revois le film du quart, de la demie. »

Charles Villatte (ouvreur de l'USI) : « Après la transformation, l'arbitre nous dit : "il reste une action". On sait que trois points nous suffisent. Tu rebascules dans le match. L’idée, c’est de taper un coup d’envoi court et de mettre une forte pression dessous, de les agresser. »

 

Revivez en vidéo cette fin de match irrespirable :

(reportage vidéo : Philippe Robert)

 

Pierre-Eliott Baudonnat (demi de mêlée de l'USI) : « Quand on voit qui reste une action à jouer, je me dis que la victoire peut passer par une pénalité. Dans ma tête, je commence à me dire qu’il peut y avoir un coup de pied décisif. »

Mathieu Amblard : « Quand on redonne le coup d’envoi, je plaque leur 15 je crois. Après, je suis absolument spectateur. Je regarde faire les gars. Après le premier ruck, je vois le demi de mêlée partir avec le ballon. Je me dis, mais qu’est-ce qu’il fait. Il se fait croquer par Flo (Benech). »

Jérémy Jallut : « Sur le premier ruck, je me revois me lever du banc. Je sens que le ballon est arraché par William Thooris. L’arbitre ne siffle pas. Je suis debout, les bras en l’air. Et derrière, il siffle la pénalité. C’est une délivrance. Mais ça redescend très vite, car ce n’est pas encore gagné. »

Pierre-Eliott Baudonnat : « Dès que la pénalité est sifflée, il y a plein de regards qui s’échangent avec les coéquipiers. »

Entré en jeu en seconde période, Pierre-Eliott Baudonnat a inscrit la pénalité de la gagne.

Mathieu Amblard : « Je vais voir Pierre-Eliott. Je lui dis : "quoi qu’il arrive, ça ne changera rien à la fin. Fais comme d’habitude". Il m’a regardé, il m’a souri et m’a dit "merci Mat’". Je pense que lui s’est dit, ‘’trop bien, je vais taper la pénalité de la gagne’’. Il n’avait pas l’air stressé. »

Pierre-Eliott Baudonnat : « J’essaie de ne pas penser à l’enjeu, de faire le vide et de me consacrer uniquement sur le geste. Je revisualise la trajectoire plein de fois avant d’entamer ma course d’élan. Et au moment de la frappe, je sais que c’est bon. »

Fédérale 2 : Issoire, au bout du rêve !

Jérémy Jallut : « Je ne suis pas buteur, mais j’aurais été incapable de taper la pénalité. Avec la pression… Cela a été la minute la plus longue de ma vie. »

Claude Pojolat : « Je n’ai pas voulu regarder Pierre-Eliott taper. C’était trop dur. J'étais avec Géraud Rouchy (vice-président). Finalement, j’ai tourné la tête au moment du coup de pied et j’ai vu nos supporters se lever. Là, c’est la délivrance. »

 

L'après-match

Christophe Rodier : « Quand l’arbitre siffle la fin du match, pendant quelques secondes, tu es sur une autre planète. C’est bizarre comme sensation. Tu es sur le terrain, tu ne sais pas où regarder, tu cherches des regards que tu n’arrives pas à fixer. Tu tombes dans les bras de certains joueurs. Pendant quelques instants, tu es aux abonnés absents. »

Explosion de joie au coup de sifflet final.

Mathieu Amblard : « A ce moment-là, tu as les paroles de Christophe qui te reviennent, "de tout garder pour la fin". Et là, j’explose. Je tombe à terre, je me mets à chialer. C’est l’émeute sur moi. J’ai chopé une crise d’angoisse je pense, je n’arrivais plus à respirer. C’était horrible, mais on était sur le toit du monde. »

Antonin Raffault : « Au coup de sifflet final, tu ne penses à rien. Je sais que je m’effondre. Tu es heureux, tu ne sais pas pourquoi.  On aurait gagné de 40 points, ça aurait été différent. Là, gagner à la dernière seconde, comme ça... »

La joie d'Antonin Raffault au coup de sifflet final.

Jérémy Jallut : « C’est le plus beau moment de ma vie. J’avais des crampes à ne plus pouvoir marcher cinq minutes avant et là, je pique le sprint de ma vie pour rejoindre les gars au centre du terrain. »

Christophe Rodier : « Il y a deux moments dont je me rappellerai toute ma vie. Le premier, c’est lorsque je croise mon petit garçon. Il me tombe dans les bras en pleurant. Je ne peux pas retenir mes larmes. Et ça, ouah… Et juste après, je croise mon pote Jean-François Pages, avec qui j’ai joué à partir de benjamins. On est très proches. On reste assis un petit moment sur la pelouse à pleurer comme des cons. »

(reportage vidéo : Philippe Robert)

Franck Panafieu : « Je prends conscience de ce qu'on vient de réaliser quand je vois des bénévoles du club en larmes. Et puis, partager toutes ces émotions avec un papa bénévole au club, avec Claude (Pojolat) avec qui nous avons connu la relégation au niveau régional, et avec Franck (Théron), avec qui on a construit tout ça depuis des années... C'est top. »

Charles Villatte : « J'avais été champion avec les Espoirs de l'ASM. Mais ce titre est différent. Émotionnellement, c’est plus fort. Avec Issoire, cela a été plus dur, plus long. Et puis, quand tu attaques une saison avec les Espoirs de l’ASM, le but, c’est d’être champion. Là, on ne l’imaginait pas. Et quand ça arrive, c’est incroyable. »

Les Issoiriens sont champions de France de Fédérale 2.
 

Le résumé vidéo de la rencontre :

(reportage vidéo : Philippe Robert)

 

Le retour à Issoire

Franck Panafieu : « Sur le chemin du retour, je reçois une tonne de messages, de clubs auvergnats, d'équipes qu’on a affrontées en phase régulière, qu’on a battues en phases finales. Ils te félicitent pour le titre et dans tous les messages, il y a un petit mot sur la formation, qui est notre cheval de bataille. Cela te fait chaud au coeur. »

Antonin Raffault : « On est 70 dans le bus. C’est génial.  »

 

On était dans le bus d'Issoire... et ce n'était pas triste (vidéo) :

(reportage vidéo : Philippe Robert)

Mathieu Amblard : « C'est le voyage le plus court de toute ma vie. On boit tout ce qui passe devant nous. En arrivant à Issoire, on me dit : "il faut que tu passes devant avec le bouclier". Sur le coup, je n'ai pas trop envie, je suis en train de passer un super moment. Ils insistent. J'y vais et lorsqu’on arrive devant la Halle aux grains et qu’on voit cette foule... A ce moment-là, je craque, parce que je me dis : ‘’on ne mérite pas tout ça’’. Après, ça montre toute la ferveur qu’il y a autour de ce club. Tu te dis qu’il y a des équipes qui ont été championnes qui n’ont pas dû vivre de tels moments. On fait un tour de la ville, mais on n’a qu’une envie, c’est descendre du bus. Le dimanche soir, je ramène le bouclier chez moi. Enfin, en partie, il manque la plaque. Je dors un peu avec. La miss n’est pas très contente, mais elle rigole quand même. »

 

La ville d'Issoire fête ses champions :

(reportage vidéo : Philippe Robert)

 

Mathieu Amblard : « Je reprends le boulot le mardi matin. Avant d’aller embaucher, je passe boire mon café en ville. Je croise une bonne petite troupe, qui ne s’est pas couchée. Ils sont en train d'avaler des coupes colonels (sorbet citron et vodka). Du coup, à 8 heures du matin, je suis obligé d'en boire deux. »

Des seizièmes à la victoire finale, revivez l'épopée d'Issoire (vidéo)

 

Revivez la finale en intégralité : 

 

La fiche technique :
VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE (Stade de l’Escale). Score à la mi-temps : 11-10 pour Rumilly. Temps chaud. Arbitrage de M. Millotte (Ile-de-France). 5.000 spectateurs environ.

Les points. Issoire : 2 essais de Cubizolles (39e) et Renoux (76e), 2 transformations de Bourliaud (1) et Baudonnat (1), 6 pénalités de Bourliaud (18e, 47e, 54e, 61e) et Baudonnat (71e, 80e). Rumilly : 4 essais de Dalla Pria (2e, 50e), Bourlon (44e, 79e), 2 transformations de Bourlon et 2 pénalités (7e, 16e) de Bourlon.

Cartons jaunes. Issoire : Villatte (14e), Pradeau (37e). Rumilly : Husquin (34e), Saglio (37e), Barbe (47e).

Evolution du score.?0-5 (Rumilly), 0-8, 0-11, 3-11, 10-11; 10-18, 13-18, 13-25, 16-25, 19-25, 22-25, 29-25, 29-30, 32-30.

Issoire. Ramade ; Thooris, Amblard (cap.), Jallut, F. Cabantous; (o) Villatte, (m) Bourliaud ; Chalus, Pradeau, Causse ; L. Cabantous, Cubizolles; Fraissard, Paul, Guyot. Sont entrés en jeu : Raffault, Ducros, Boivert, Benech, Baudonnat, Moni, Renoux.

Rumilly. Carquillat (cap.) ; Dalla Pria, Moussaoui, Husquin, Jacquet ; (o) Bourlon, (m) Lambert; Saglio, Loursac, Petrod ; Benmedjahed, Horn; Barbe, Dumont, Janiec. Sont entrés en jeu : Bournonville, Jeandel, Damian, Smiler, Truche, Gandy, Pignier.

Texte : Manuel Caillaud

Photos : Hervé Chellé


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