Dans une salle qui s’était vidée de moitié, l’Asémiste pouvait compter sur une poignée de supporters. Après trois premiers rounds accrochés, le combat était parti pour aller jusqu’à sa limite. Le Clermontois se montrait solide et prenait l’ascendant dans la septième et avant-dernière reprise. Les deux hommes se rendaient coup sur coup dans les trois dernières minutes devant un public qui s’époumonait pour son champion
« J’ai encaissé deux ou trois coups plus forts que les autres », avouait N’Dong Zue. La qualification pour le dernier carré se décidait aux points.
Le verdict final mettait du temps à tomber. Après quelques discussions, la sentence tombait et Houya était désigné vainqueur 2-1.
« C’est le préférentiel qui joue mais il n’y a pas de hold-up, ça pouvait basculer d’un côté comme de l’autre. C’était très serré. En championnat, c’est match nul », reconnaissait-on dans le vestiaire clermontois après le match.
« J’aurais peut-être dû mettre plus d’intensité pour marquer le coup. Je suis très déçu, je me suis préparé très dur. J’attendais ce combat depuis un an. L’adversaire a été très bon. C’est le jeu », regrettait néanmoins le boxeur auvergnat.
Pour Christian Merle, qui retrouvait une salle dans laquelle il avait été sacré champion d’Europe en 1993, ce match
« était une finale avant l’heure » et
« cette rencontre va aider Morgan à s’améliorer. »
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