« Il a franchi un cap cette année », a confirmé son coéquipier belge Philippe Gilbert, champion du monde 2012.
« Il commet encore de nombreuses petites erreurs tactiques mais c'est déjà nettement mieux. Il a donc une importante marge de progression ».
Mercredi, 'Alafpolak' - le pseudonyme qu'il s'est choisi sur Twitter - a suivi Valverde comme son ombre avant de prendre l'initiative dans le mur de Huy. La patience a payé.
Romain Bardet est en réussite dans les courses d'un jour depuis le début de la saison (vainqueur de la Classic de l'Ardèche, 2e des Strade Bianche et du Tour du Finistère). Sa neuvième place à Huy mercredi (lors de la Flèche Wallonne) le confirme d'autant qu'il a chuté avant la dernière boucle et a reçu
« un bon coup dans les côtes ».
« Je suis content de la forme, pas forcément du résultat », a synthétisé Bardet qui a pourtant obtenu - et de loin - son meilleur classement dans la Flèche Wallonne. La montée abrupte de Huy, et le type d'effort explosif qu'elle réclame, est loin de l'avantager par rapport aux côtes de la "Doyenne", plus longues et plus usantes.
« Les sensations étaient plutôt bonnes. C'est ce que je retiens avant Liège », a conclu le meilleur Français des trois derniers Tours de France qui reste mystérieux sur la méthode à suivre pour séduire la plus ancienne des classiques (6e en 2015 et 2017) :
« J'ai ma petite idée, j'espère pouvoir la mettre en pratique dimanche. »
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