Une place de gagnée, mais toujours pas de podium... Pour sa deuxième participation aux 24 Heures du Mans avec l'écurie suisse Rebellion Racing, dans la catégorie reine (LMP1), Nathanaël Berthon a amélioré son classement de l'an dernier (5e), sans pour autant parvenir à se hisser sur le podium final, au scratch.
Au terme des deux tours d'horloge, le Clermontois et ses coéquipiers, Romain Dumas et Louis Delétraz ont dû se contenter de la quatrième place, au volant de leur Rebellion-Gibson n°3, à sept tours de la Toyota TS050 n°8, laquelle a apporté à la marque japonaise sa troisième victoire d'affilée dans la mythique épreuve mancelle.Nathanaël Berthon (Rebellion Racing) est passé tout près de la consécration avec un premier podium aux 24 Heures du Mans.
Une Rebellion s'est intercalée entre les deux Toyota Hybrid : la n°1 de Gustavo Menezes, Norman Nato et Bruno Senna, deuxième à cinq tours.
La Rebellion n°3 retardée par des soucis d'embrayage
Le duel pour la troisième place a été particulièrement serré. Longtemps, l'équipe suisse a pu espérer placer ses deux R13 sur le podium final. Mais si la n°1 a conservé un bon rythme pour priver Toyota d'un doublé, en devançant la n°7 d'un tour, la Rebellion-Gibson n°3, avec laquelle le Clermontois a pris le départ samedi à 14 h 30, a perdu de précieuses secondes à cause de soucis d'embrayage récurrents et dû s'incliner sous le drapeau à damiers pour moins d'une minute.
Rageant pour le Clermontois, même s'il n'a jamais été aussi près d'accéder au podium manceau, véritable Graal pour tout pilote d'endurance.
Raphaël Rochette
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