Joueur de tennis confirmé, il devient tétraplégique à l’âge de 18 ans suite à un accident de ski en 2000. Très vite, il rebondit. Moins d’un an après cet épisode, le Parisien retrouve les courts en fauteuil roulant, avant de participer, dès 2004, à ses premiers Jeux paralympiques à Athènes où il empoche le bronze en simple et l’argent en double.
Le début d’une carrière de très haut niveau puisque dès 2005 il atteint le premier rang mondial alors qu’il prendra également part aux olympiades de Pékin, Londres et Rio.
« Le sport a été un outil important, il m’a aidé à me reconstruire, en parallèle de mon entourage et d’une bonne dose d’humour », explique Michaël Jérémiasz avant de poursuivre.
« Pour les personnes handicapées, le sport est un formidable outil qui permet d’accéder plus facilement à l’autonomie. Quand vous êtes capable de faire du sport et des choses assez “challengeantes”, vous abordez plus facilement l’hostilité de la société. »
C’est avec cet imposant bagage qu’a débarqué le néo-retraité à cette Université d’été.
« J’ai un certain nombre de choses à transmettre à ces jeunes. Je vais profiter de ce moment pour partager des valeurs et des notions d’engagement », détaille-t-il.
Mais là ne s’arrête pas son rôle auprès de cette jeune génération de sportifs destinés à représenter la France aux Jeux Olympiques 2024. En effet, il s’emploie aussi activement, au sein de la commission des athlètes français, à leur offrir une Olympiade à domicile, à Paris. Il fera ainsi partie du prochain voyage à Lausanne pour convaincre le Comité international olympique.
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